Depuis août 2021, quelques milliers de personnes exilées, venant de nombreux pays et attirés par une fausse information selon laquelle il serait simple de passer la frontière entre la Biélorussie vers l’espace Shengen ,via la Pologne, sont prises au piège à la frontière. Ces personnes sont maltraitées de part et d’autre de la frontière. Du côté biélorusse, les réfugiés se font agresser et du côté polonais le droit d’asile est bafoué. Les réfugiés se font en effet refouler, en violation du principe du non refoulement qui est pourtant clair : les autorités ne doivent pas renvoyer de force un individu dans un autre pays ou territoire où celui-ci risque d’être victime d’actes de torture ou, plus généralement, de mauvais traitements.

En Pologne les autorités ont tout fait pour limiter l’accès à leur territoire par biais de la déclaration d’état urgence. Des barbelés de type concertina (lames de rasoir) ont même été déployés pour empêcher les empêcher d’entrer.

C’est dans ce contexte que nous avons été contactés par Mateusz R., un polonais en charge d’un projet humanitaire indépendant, qui vit à proximité de la frontière entre la Pologne et la Biélorussie. Il aide les réfugiés depuis plus d’un an. Bien qu’il fasse face à une vague de critiques, de nombreuses personnes le soutiennent. 

À la frontière, il porte secours aux personnes blessées, car
quelque soit la saison, la détresse des réfugiés est énorme : ils sont en hypothermie l’hiver et déshydratés l’été. Ils boivent de l’eau non potable et se blessent en voulant traverser les barbelés.

Nous avons fait parvenir à Mateusz 40 packs de secours composés de sacs à dos imperméables, chaussettes, sacs de couchage, couvertures de survie, bonnets, chaussures imperméables et résistantes au froid, lampes frontales, produits antiseptiques et des sutures adhésives.

La valeur de l’ensemble est de 2000€, financés par des dons matériels par PSF et TSPF. Soutenir un bénévole dans son action est une de nos possibilités d’actions à impact immédiat. Si nous parvenions à récolter plus de fonds nous pourrions financer d’autres interventions de ce type tout le long de la frontière biélorusse. Merci pour votre aide !

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